S’oublier = danger

Apprendre à se connaitre

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Coaching reconversion

Qui êtes-vous ?

Rassurez-vous, ce n’est pas une intrusion indiscrète ! Mais c’est une question primordiale que vous devez vous poser. Et j’ai bien dit que vous « devez » alors que vous savez que je ne suis pas une adepte des injonctions du style « il faut », « tu dois », etc. Mais bien se connaître c’est le fondamental.

Pourquoi est-ce si important ?

Parce que lorsque qu’on ignore ses aspirations profondes, on peut ne plus trouver de sens à ce que l’on fait

Par exemple, vous n’aimez plus votre job, vous pouvez démissionner. Mais si vous ne connaissez pas vos aspirations profondes, vous risquez de redémarrer une activité qui au bout du compte vous ramènera à la même situation.

C’est donc très important de connaître ses aspirations, ses besoins, mais aussi d’observer ce qui nous met en difficulté.

Se connaître, c’est aussi accueillir les émotions plus douloureuse ou ennuyeuses. Lorsque vous chassez les émotions négatives en vous disant qu’elles vont disparaitre, vous vous s’exposez à des retours de boomerang parfois violents.

Les fameuses crises de vie qui surviennent sans prévenir, ou à l’occasion d’un événement.

L’honnêteté envers nous-même est un guide qui nous révèle. Elle nous permet de revenir à notre être véritable et de mener une vie authentique.

Gillian Anderson

Actrice et autrice

— Exemple concret —

Un exemple fictif bien sûr, je ne décris jamais précisément une situation vécue par les personnes que je coache, pour des raisons de secret professionnel évidentes.

Je sais que certains de mes clients et clientes vont un peu se reconnaitre dans cette situation, et peut-être que vous aussi :

Imaginez un homme d’une quarantaine d’années.
Notre personnage pourrait tout à fait être une femme, c’est la même situation.
Nous allons l’appeler Pierre.
Et on va imaginer que Pierre est cadre RH dans un grand groupe agro-alimentaire.

Il est très apprécié de ses collègues et de toute son équipe qui disent de lui qu’il est solide, bienveillant et rassurant.
Pierre est sérieux, mais il ne manque d’humour pour autant.
Il ne compte pas ses heures au bureau, c’est un travailleur, comme on dit.


Notre ami Pierre vit dans un très joli pavillon, avec son épouse et ses 3 enfants qu’il aime du fond du cœur.
Il est ce qu’on appelle communément un bon papa et un bon mari.

On peut dire que Pierre a bien réussi sa vie.

Pourtant, depuis quelques mois, il se sent triste, de plus en plus d’ailleurs et depuis peu, il n’a plus goût à rien.
Il n’arrive plus à se concentrer le soir à table pour parler avec ses enfants qui adorent raconter leurs journées.
Il fait mine de les écouter et ça le culpabilise.
Le week-end dernier, quand sa femme lui a demandé si elle réserve enfin le séjour à Vegas qu’ils ont planifié ensemble depuis 2 ans, il lui a répondu « oui, si tu veux »…
Mais il s’est dit qu’en fait, il s’en fout de Vegas, ça n’a jamais été son rêve à lui, finalement.
Il aimerait mieux des vacances en pleine nature, pour faire des marches en forêt, comme quand il était enfant, avec sa grand-mère.
Il a repensé à cette époque d’insouciance de son enfance, et ça l’a rendu encore plus triste.

Il ne va pas très bien Pierre.

Lundi, en montant dans sa voiture pour aller travailler, il s’est mis tout à coup à pleurer, comme ça, sans raison.
C’était la 1ʳᵉ fois qu’il pleurait depuis l’enterrement de son père, il y a 4 ans.
Il a sangloté à chaudes larmes, et ça l’a terrifié de ne pas comprendre ce qui lui arrive…
Et c’est ce qui l’angoisse le plus, il n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire pour aller mieux !

Alors, qu’est-ce qui lui arrive à notre cher Pierre ?
Et surtout, quelles questions pourrait-il se poser pour mieux comprendre ce qu’il est en train de vivre ?

  • Il peut s’interroger sur la manière dont il a débuté sa carrière et plus généralement sa voie professionnelle et même ses études. Est-ce qu’il a choisi cette voie par envie profonde de faire ce qu’il aimait, ou pour suivre un chemin que ses parents avaient tracé ?
  • Il peut aussi se demander s’il ne néglige pas trop un besoin de simplicité et de retour à l’essentiel. Il aime la forêt, la nature. D’ailleurs, en coaching, c’un sujet très récurrent : la prise de conscience écologique fait que beaucoup de personnes se remettent en question et parfois même sur le rôle qu’ils souhaitent tenir dans ce monde.
  • Pierre a tout intérêt aussi à s’interroger sur ses valeurs, c’est-à-dire ce qui l’anime, le rend joyeux, ou à l’inverse le met en colère.

Ce qui est certain, c’est que notre ami Pierre est dans une situation qui nécessite qu’il engage un travail sur lui-même, sous peine de voir son mal-être s’aggraver.

Vous avez le droit de vous écouter !

Ce qui est particulièrement intéressant dans cet exemple qui, vous l’avez compris, est inspiré de faits réels, c’est qu’il montre bien qu’il n’y a pas que les personnes qui vivent des événements tragiques qui peuvent ne pas aller bien.

D’ailleurs, ce qui est terrible, c’est que lorsque vous ressentez une détresse personnelle alors qu’en apparence tout va bien dans votre vie, les autres ont souvent tendance à vous culpabiliser.

« Apparences », je n’ai pas choisi ce mot pour rien, vous allez voir, on va y revenir 😉

Alors, si vous êtes dans une situation qui peut ressembler à celle de Pierre, ou si c’est le cas d’un de vos proches, mon rôle de coach est de vous dire qu’il n’existe aucune échelle dans le malheur.

Une personne qui vit un événement tragique n’a pas plus le droit au chagrin que Pierre par exemple. Et je sais que cette phrase peut choquer, parce que c’est ancré en nous dès le plus jeune âge que, lorsqu’on ne vit pas de gros accidents de la vie, quand on a soi-disant tout pour être heureux, il est interdit de se plaindre. C’est comme s’il existait une échelle de mesure du courage, ou de la résilience. Une cotation du malheur qui vous autoriserait plus ou moins à ressentir de la détresse personnelle.

S’autoriser à ressentir, sans culpabilité, c’est déjà une bonne partie du chemin. Et ce qui est ensuite déterminant dans votre capacité à rebondir, c’est le travail que vous allez faire pour comprendre ce qu’il vous arrive. La fameuse connaissance de soi.

Plus vous allez apprendre à être aligné·e·s avec vos valeurs, vos besoins… vos talents qui ont besoin de s’exprimer eux aussi, et plus vous allez gagner en sérénité pour faire face aux difficultés.

Voilà pourquoi j’ai choisi cette citation : « l’honnêteté envers nous-même est un guide ». J’irai même plus loin en vous disant qu’en n’étant par honnête envers vous-même, en délaissant la personne que vous êtes au plus profond de vous, votre guide intérieur, vous vous exposez à des crises personnelles.

Ça peut se manifester par une envie soudaine de tout plaquer, de ne plus rien faire, ou à l’inverse de se lancer tête baissée dans une nouvelle activité. Tout ça, c’est le symptôme de votre mental qui vous demande de redonner du sens à votre vie. D’être honnête et juste envers vous-même.

— Le poids de l’éducation —

Se conformer

Parmi les 1ʳᵉˢ lignes de conduite qu’on apprend à un enfant, il y a celle qui consiste à se conformer à la société. À ne pas faire trop de bruit, à copier les attitudes des grandes personnes ou des enfants qui apparaissent comme des modèles. Qui n’a pas dit à son enfant « regarde untel, fait comme lui, ou comme elle ».

Les conséquences sont que très jeunes, vous avez appris à oublier votre moi profond, pour vous conformer.

Ne pas mentir, mais…

Lorsqu’on est petit, on nous apprend l’honnêteté envers autrui. Et c’est une très bonne chose évidemment. On nous a dit qu’il ne faut pas mentir aux autres. Les enfants le comprennent en général très bien, et ils ont à cœur d’appliquer ce principe.

Sauf que la vérité n’arrange pas toujours les adultes qui vont eux-mêmes mentir assez souvent quand il s’agit de sauver les apparences. Pour être poli par exemple.

Je vous raconte une anecdote personnelle qui est assez drôle et dont je ne suis pas fière, j’avoue :

Quand nos enfants étaient petits, nous avions un ami, enfin un copain, pour lequel nous n’avions pas beaucoup d’affinités…
Avec le recul, je me dis d’ailleurs qu’on se fréquentait par convenance, mais qu’on n’avait rien à se dire.
Et du coup, c’était devenu un peu pénible de se voir.
Pour lui comme pour nous, j’imagine.
Du coup, sans s’en rendre compte, on a dû plusieurs fois évoquer les rendez-vous avec lui en disant « la plaie ».
Du genre, « Oh la plaie, j’ai pas envie de le voir ce soir ! » 

Un jour, la porte sonne et notre fils de 8 ans court ouvrir.
Et puis il crie « maman, c’est la plaie ! »…
😰😰😰
Et moi, je l’ai grondé…
Et quand il a insisté en disant « mais c’est toi qui dit la plaie ! », j’ai piqué un fard et j’ai dit que ça n’était pas vrai.
J’ai menti.

Sauver les apparences

C’est une petite histoire rigolote, mais elle vous montre qu’au nom des apparences, nous apprenons petit à petit au fil de notre vie à ne plus écouter nos ressentis. Et les conséquences peuvent être sérieuses.

➡️ On « oui » alors qu’on pense « non »…

➡️ On se tait quand nos valeurs sont atteintes pour ne pas paraitre impoli·e. Mais ça génère en nous de la colère qu’on rumine. Vous savez, les fameux non-dits qui peuvent vous détruire une famille, ou une amitié aussi.

➡️ On adopte une apparence physique pour se conformer à un idéal de beauté !

  • On s’affame pour être plus mince,
  • On se gave de protéines pour sculpter des muscles —tout en risquant de se ruiner les reins pas la même occasion !
  • On s’épile parce que les poils sont censés être moches —mais si vous les aimez, vous, vos poils ?,
  • On se compresse les cuisses, le ventre, ou même la poitrine.

Être soi sans artifices

Vous vous souvenez de cette pub ? 😡
C’était insupportable ce soutien-gorge, je sais de quoi je parle, j’en ai porté ! 

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